Equateur

Disfrutar y descansar sont les deux verbes indispensable pour profiter d´un voyage.
Gustar y encentar sont les deux verbes indispensable pour parler de l´Équateur.

Je quitte ce pays après avoir fait le plus beau des voyages sur les îles Galapagos, paradis perdu à mille kilomètres de la côte équatorienne où se côtoient tortues, iguanes, requins, dauphins, lions de mer, poissons de toutes les formes, de toutes les couleurs, venus du fond des ages.

Quatrième pays de mon périple. Quatrième culture. Quatrième monnaie.
Ici la "palta" n´est pas l´avocat mais une communauté, alors au marché on achète des aguacate.
Ici, le batido (jus de fruit où l´eau est remplacée par du lait) de mûrs, d´avocat, d´ananas, les jus de babaco, de tamarin de dégustent dans la rue avec vue sur le Pacifique.
Ici, la guayaba se savoure au milieu des champs avec vu les volcans.
Ici, les colibris et les papillons s´observent en prenant son petit déjeuner au bord du ruisseau.
L´Équateur est un pays de cartes postales en quatre parties :
 - la selva, territoire des moustiques, des serpents, des singes et autres perroquets. Là où vivent encore des communautés qui refusent le monde moderne, les étrangers.
 - la sierra, territoire des volcans en activité, des eaux thermales qui sortent à 53C de la montagne. Là où se parlent encore le quechua en habit traditionnel dans les marché, dans la rue.
 - la costa, territoire de pêche, de plage, de surf et de fête. Là où tout le monde va passer ses fins de semaine et ses vacances à siroter un cocktail au bord de l´eau.
 - les Galapagos, territoire de la faune et de la flore la plus extraordinaire qu´il est possible de rencontrer. Là où tout le monde voudrait passer son temps dans l´eau à jouer avec les otaries.
Toute nécessite que l´on s´y arrête, que l´on prenne le temps de découvrir les paysages, les gens, les fruits, la cuisine, les fêtes... la faune, la flore.
Chacune possède sa culture, ses traditions, son folklore, sa manière de vivre. Mais toutes ont ce point commun que les gens sont chaleureux, accueillant.
Ici rien n´est un problème, il y a toujours une solution à tout.
Ici, il suffit juste de prendre le temps, de profiter du temps qui passe tranquillement au rythme du retour de la pêche, de la préparation de l´ensebollado, de la cuisson du corviche...
Le temps passe et je passe ainsi de monde en monde, de culture en culture avec toujours ce même plaisir de rencontre, d´échange.